Aidez les familles en difficulté financière

Une famille avec un enfant malade perdra

40%

de ses revenus.

De nombreuses familles basculent dans la pauvreté. Elles perdent en moyenne 40 % de leurs revenus, un des parents devant quitter leur travail pour pouvoir rester au chevet de leur enfant malade.

Un enfant malade touche toute une famille; c’est pourquoi les Services sociaux du Children sont disponibles pour elles 24 heures par jour, 7 jours semaine. Grace à vos dons, ils offrent à plus de 600 familles une assistance financière d’urgence pour couvrir les frais de transport, les repas, le stationnement, le logement, les médicaments, l’équipement médical et d’autres besoins essentiels qu’elles doivent désormais payer en raison de la maladie de leur enfant. Aidez une famille aujourd’hui.


Alors que vous lisez cette lettre, des enfants malades passeront la période des Fêtes à faire l’aller-retour entre la maison et l’hôpital. Je sais ce que cela signifie, ayant moi-même passé Noël au Children en 2014 et encore en 2016 avec ma fille Maritsa. C’est un souvenir douloureux.

MaritsaAvec du recul, je sais que j’ai puisé en des gens comme vous la force de continuer. Voyez-vous, nous n’avons aucune famille au Québec et, en raison de la maladie de Maritsa, nous avions peu à nous offrir. Néanmoins, chaque jour, le soutien de gens comme vous me rappelait que je n’avais pas le droit de baisser les bras devant la maladie de mon enfant.

Pendant plus d’un an, je suis allée de clinique en clinique pour comprendre pourquoi ma fille avait autant de fièvre et des nausées si souvent. « C’est viral », me répondait-on chaque fois. Puis, le 23 mai 2012 – je m’en souviendrai toujours – Maritsa qui avait 4 ans à l’époque avait les pieds si enflés qu’elle ne parvenait plus à marcher. Elle souffrait beaucoup. Je me suis rendue au Children. Et c’est alors que le docteur à l’urgence m’a dit: «Un médecin du département d’oncologie aimerait vous parler». Mon ventre s’est noué d’appréhension.

Maritsa avait la leucémie. Ce fut le choc. Mais aussi un soulagement: enfin je savais ce que ma fille avait. En plus, tous les espoirs de guérison étaient permis.

On nous a dit que Maritsa aurait besoin d’un de ses parents à plein temps; j’ai compris que j’allais devoir quitter mon emploi et réduire nos dépenses là où je le pouvais: fini l’internet à la maison, finies les sorties. Puis, de nouvelles dépenses s’ajoutaient. Comment arriverais-je à payer pour tous les allers-retours à l’hôpital, mon loyer, les médicaments?

La première fois que je me suis rendue à la pharmacie pour acheter le médicament de ma fille, j’ai figé. Dix doses revenaient à 1 700$. Heureusement, j’ai reçu un soutien incroyable de l’équipe des Services sociaux du Children et je n’ai jamais eu à m’inquiéter d’autres factures pour ses médicaments. On m’a aussi dit que grâce au Fonds Tiny Tim, je recevrais des bons pour faire mon épicerie lorsque Maritsa séjournait à l’hôpital, afin de pouvoir préparer des plats dans la cuisinette sur l’étage.

Ça peut vous paraître anodin, mais le visage de Maritsa s’illuminait lorsque je lui apportais un de ses mets préférés !

Dans la vie, il n’y a rien de gratuit, je le sais. Les dernières années m’ont prouvé ce qu’est la véritable générosité, celle qui vient de personnes que tu ne connais même pas. Sans les donateurs, je n‘aurais pas pu m’occuper de ma fille. Sans le Children, je n’aurais plus mon enfant aujourd’hui. Je vous remercie de donner au Children et de donner à des familles comme la mienne la force de continuer.

Rose-Flore, maman de Maritsa

Marista et sa mère